Mérule, un risque pour l’habitat à ne pas prendre à la légère !

La Mérule pleureuse (Serpula lacrymans) appelée communément mérule des maisons est une espèce de champignon qui s’attaque au bois œuvré, quelque soit son origine, feuillu ou conifère. Elle s’attaque en fait à tout matériaux contenant de la cellulose (bois mais aussi papier, livre, journal, carton…).
La Mérule recherche des lieux humides (à partir de 22%), elle se développe à une température comprise entre 20° et 26°C et dans un milieu obscur.

La loi Alur, entrée en vigueur le 27 mars 2014, a pris en compte ce parasite et a mis en place un dispositif de lutte contre la mérule. Peu à peu, en fonction des caractéristiques locales d’existence de ce champignon, une cartographie se dessine. Dès qu’un occupant d’un immeuble bâti, locataire et/ou propriétaire, a pris connaissance de la présence du parasite, il doit effectuer une déclaration à la mairie de la commune du bien concerné. S'il s’agit de présence dans les parties communes d’un immeuble, c’est le syndic de copropriété qui doit réaliser la déclaration. Ainsi quand une ou plusieurs communes sont concernées par des déclarations de présence de mérule, ces foyers d’infection sont répertoriés et délimités géographiquement par arrêté préfectoral.

En cas de vente, de tout ou partie d’immeuble situé dans une zone déclarée concernée par la présence de mérule par arrêté préfectoral, le vendeur doit fournir, à la signature du compromis de vente, un diagnostic état parasitaire.

Consultez le guide Prévention et lutte contre les mérules dans l’habitat.