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Amiante Lubrizol : le point sur l’actualité avec nos experts de Bourges et de Nevers - 31/10/2019

Que ce soit sur Nevers ou Bourges, nos équipes d’opérateurs sont souvent sollicitées pour réaliser des mesures d’empoussièrement amiante, une activité que nous maitrisons depuis longue date. Que ce soit avant, pendant ou après un désamiantage, notre objectif est de vérifier qu’aucun seuil n’est dépassé pour protéger la santé des personnes et l’environnement. En veille permanente au regard de la réglementation en vigueur mais aussi de l’actualité, nous suivons avec beaucoup d’intérêt les suites de l’incendie de l’usine de produits chimiques Lubrizol et n’avons pas manqué de commenter les résultats des mesures d’empoussièrement pratiquées après le sinistre. Les réflexions récentes de l’Andeva, l’Association nationale de défense des victimes de l’amiante, ne nous ont pas échappé non plus, notamment en ce qui concerne la baisse du seuil sanitaire actuel, baisse qui se répercuterait aussi dans le cadre de notre activité.

 

Que penser de la valeur limite sanitaire actuelle en fibres d’amiante par litre d’air ?

A ce propos, l’Andeva amorce une nouvelle ère. En effet, jusqu’ici le seuil sanitaire retenu est de 5 fibres d’amiante par litre d’air, ce qui signifie, s’il est dépassé, que des mesures doivent être prises pour éradiquer le risque amiante et faire baisser le résultat des mesures d’empoussièrement réalisées. Cependant, et comme le précise l’Andeva, on ne peut en toute logique continuer de se baser sur une valeur de référence qui date de plus de quarante ans, fixée alors que l’amiante et le bâtiment faisaient toujours bon ménage. Depuis 1997, année d’interdiction de l’amiante dans le bâtiment, le nombre de personnes atteintes d’une maladie causée par l’amiante n’a pas baissé et il est essentiel de prendre au plus vite des mesures radicales pour lutter efficacement contre ce fléau. Une valeur inférieure à 0,1 fibre / L comme préconisé par l’Andeva ne serait pas de trop. D’ailleurs, la Direction générale de la santé a déjà entamé une étude à ce sujet depuis septembre.


Peut-on se fier aux mesures d’empoussièrement amiante réalisées après l’incendie ?

L’Andeva dit non, argumentant que les fibres d’amiante, une fois qu’elles ont été projetées dans l’air suite à l’incendie, sont en pleine nature et complètement livrées à elles-mêmes. Il est simpliste de croire qu’elles peuvent avoir décidé de stopper leur périple quelques mètres plus loin, même un kilomètre plus loin. De là à dire que finalement, on ne sait pas grand-chose de ce qu’elles sont advenues, qu’elles peuvent avoir été inhalées des kilomètres plus loin, il n’y a qu’un pas. Qui plus est, la valeur de mesure maximale relevée, brandie par les pouvoirs publics comme étant de 4,8 fibres d’amiante par litre, est une mesure en extérieur parmi tant d’autres, face à une situation qui nous dépasse. Rien d’étonnant que l’Andeva décide de déposer une plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui.


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